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Les autorités souhaitent procéder à une révision partielle de la loi fédérale sur la protection de la population et la protection civile (LPPCi) qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2012.
Elles comptent lutter dans un premier temps à l'abus en matière de prestations de la protection civile et de l'assurance perte de gains (APG). A cette fin, les données concernant l'engagement de personnes astreintes seront désormais saisies dans le Système d'information sur le personnel de l'armée (SIPA, dit PISA).
La Confédération aura l'accès direct aux données des astreints et pourra contrôler plus précisément le nombre de jours de service accomplis et annoncés, les comparant avec celles du registre de la Centrale de compensation (CdC). Cette réorganisation permettra de mettre à jour plus rapidement les éventuels abus. Les cantons conserveront toute fois l'obligation d'effectuer des contrôles proprement dits.
D'autres modifications de la loi se porteront sur le non-recrutement de personnes indésirables, la réglementation des jours d'instruction et les procédures de recours.
Le projet devrait être soumis au Conseil fédéral d'ici les vacances d'été avant d'être mis en consultation dont la procédure s'achèvera le 19 octobre 2012.
Le Tribunal fédéral a tranché récemment en faveur d'un astreint de la protection civile qui avait été libéré du service militaire et qui avait accompli plus de 50 jours de service dans l'armée.
Alors que la révision de la loi fédérale sur la protection de la population et sur la protection civile avait été validée par le Conseil national, le Conseil des Etats n'a pas suivi ce dernier sur tous les points d'adaptation. Des divergences sont apparues sur le service long, le retour du domaine sanitaire, la responsabilité de l'entretien des abris privés et la transmission de l'alarme aux personnes handicapées. Résultat, le dossier repart au Conseil national qui devra trancher.
Le Conseil fédéral a annoncé l'entrée en vigueur début avril de l'Ordonnance sur les accidents majeurs révisée et s'appliquant également désormais aux risques liés aux gazoducs et aux oléoducs.